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Réalisation intégrée de projets au Canada

Réalisation intégrée de projets au Canada Par Jason Lewis, conseiller juridique principal, WSP Canada, Catherine MacInnis, avocate générale associée, IBI Group, Lauren Prolas, étudiante en droit, KMB Law, et Lampros Stougiannos, associé, Dentons Canada LLP

La réalisation intégrée de projets («RIP») est encore relativement nouvelle au Canada. Pour les non-initiés, la RIP est une méthode de livraison de projet qui vise à favoriser la collaboration entre les principaux participants au projet – y compris le propriétaire du projet, l’entrepreneur général, les sous-traitants et les fournisseurs, ainsi que les professionnels de la conception et de l’ingénierie – du début à la fin du projet. Les participants signent tous un accord multipartite unique qui prévoit qu’ils partageront les gains et les pertes associés au projet proportionnellement et conformément à un mécanisme convenu de partage des coûts et des bénéfices. Leurs intérêts sont davantage alignés grâce à des mécanismes de gouvernance de projet qui encouragent la coopération tout au long des phases de conception et de construction d’un projet. Enfin, les parties à un contrat RIP conviennent de ne pas se poursuivre en justice mutuellement en raison de circonstances survenant lors de l’exécution du projet, sauf dans des cas très limités et précis.

À un niveau très élevé, la RIP repose sur les principes suivants:

  • Axé sur les résultats: hiérarchiser les résultats du projet et les performances des parties par rapport à la portée;
  • Aligner les incitations: les parties partagent à la fois les risques et les récompenses associés à un projet, recouvrant leurs coûts pour l’exécution du travail, mais ne réalisant un profit que si les résultats du projet sont atteints;
  • Transformation numérique: tirer parti de la technologie (y compris BIM) comme catalyseur de la coopération entre les participants de projet;
  • Organisation: mettre en place des équipes intégrées, supprimer les silos et encourager une culture collaborative entre les participants de projet; et
  • Exonération de responsabilité: à quelques exceptions près, les parties au contrat RIP acceptent de ne pas se poursuivre en justice.

Ce sont des concepts révolutionnaires pour l’industrie de la construction.

Bien qu’il soit présenté comme un modèle pour améliorer la performance et la valeur des projets, la RIP est confronté à la réticence des participants à différents niveaux de projet (notamment les professionnels du risque et ceux qui ont une aversion au risque).

Les principes de la RIP sont, à bien des égards, étrangers à ce à quoi l’industrie s’est habituée. C’est particulièrement le cas en ce qui concerne l’accent mis par RIP sur la collaboration, le partage des risques et les exonérations de responsabilité. Plutôt que l’approche plus traditionnelle, selon laquelle chaque partie à un contrat de conception ou de construction cherche à minimiser les risques qu’elle supporte et à maximiser ceux de sa contrepartie, la RIP demande aux parties de partager ces risques et de travailler en collaboration au sein d’une équipe de réalisation de projet unifiée. Dans ces conditions, les parties prenantes intéressées par la RIP sont à juste titre nerveuses.

Alors, la RIP fonctionne-t-elle vraiment? Nous avons demandé à certains des principaux acteurs du marché canadien de la RIP de donner leur avis sur cette question importante.

Terri Gosine, directrice, Services d’infrastructure intégrés, et Crystal Plante, gestionnaire des projets d’immobilisations, aux écoles publiques d’Edmonton: Terri et Crystal ont dirigé la mise en œuvre de l’approvisionnement de la RIP pour plus d’une douzaine d’écoles avec le district des écoles publiques d’Edmonton. Les projets vont des grandes nouvelles écoles secondaires aux petits projets d’inspection, de maintenance, d’entretien de l‘infrastructure de réparation et de renouvellement (IMR). Ils sont devenus des pionniers reconnus de la RIP dans le secteur public.

Roddy Handa a un formation d’architect et d’avocat. Roddy résout actuellement des problèmes chez holo-blok, la compagnie d’architectes qu’il a cofondé, basé à Edmonton et spécialisé en RIP.

David Bowcott est directeur mondial chez Aon au sein du groupe Innovation & Insight, Global Construction & Infrastructure. Aon est un chef de file mondial dans le domaine des services professionnels, offrant une large gamme de conseils aux clients sur les risques et les assurances.

Pourquoi pensez-vous que la RIP est de plus en plus acceptée?

Handa: L’industrie est dans un état fragmenté qui a conduit à une stagnation de la productivité, de l’innovation et de la création de valeur. Le cadre d’un projet RIP permet une nouvelle approche de la livraison d’un actif bâti où l’expertise et les informations peuvent être partagées sans crainte de litiges ou de répercussions. Cela semble être l’un des plus grands obstacles perçus dans les modèles d’approvisionnement conventionnels.

Gosine: Pourquoi pas? En 2017, nous avons ouvert 11 écoles à la fois (en utilisant la RIP), ce qui était un processus enrichissant. En 2017, nous avons ouvert 11 écoles à la fois (en utilisant l'IPD), ce qui était un processus enrichissant une fois en utilisant le modèle traditionnel de conception-offre- construction qui est devenu une course vers le bas, ce qui n'est pas une bonne façon de travailler – pour toute partie impliquée. Qu'est-ce qui est mieux? Faire en sorte que tout le monde tire dans les directions opposées et travaille vers des objectifs opposés (en utilisant un modèle traditionnel) ou en rassemblant les gens pour s'asseoir en équipe (en utilisant la RIP).

Plante: Sans la RIP, il peut s'agir d'une course vers le bas, anticipant un afflux d'ordres de modification en raison de l'incapacité perçue à construire le projet aux coûts soumissionnés (sur la base de soumissions irréalistes). En tant que propriétaire, vous êtes l’intermédiaire, un contrat avec l’architecte et un autre avec l’entrepreneur général – vous devenez l’intermédiaire, en essayant d’atténuer le processus entre les deux intérêts.

Bowcott: La RIP semble avoir dépassé la grande bosse du cycle de battage médiatique et s'oriente vers une croissance plus soutenue à l'échelle mondiale. En octobre 2019, Aon a été invité à participer à un atelier du Forum économique mondial sur la répartition des risques dans les grands / mégaprojets. Les résultats de cet effort ont été présentés à Davos 2020 et ont donné lieu à d'autres ateliers. Le FEM vient de terminer son deuxième atelier sur les contrats de collaboration où il a réuni des propriétaires de partout dans le monde, notamment LA Metro, Infrastructure Ontario, Infrastructure Canada et Infrastructure Performance UK. Les propriétaires, les entreprises de conception et les entrepreneurs participant à ces ateliers ont tous convenu qu'un nouveau modèle était nécessaire pour gérer le degré d'incertitude et de risque sur les projets complexes (plus le degré d'inconnues ou de risques est élevé, plus le modèle d'approvisionnement devrait se concentrer sur la collaboration). La phase suivante de ces efforts consiste à quantifier l'impact des modèles collaboratifs sur des paramètres clés tels que le calendrier, le coût, le nombre de demandes d'informations, le nombre de défauts et, mon préféré, les réclamations d'assurance. L'hypothèse et les premiers ensembles de données développés à partir de la communauté RIP semblent prouver ce point, que les contrats collaboratifs conduisent à de meilleurs résultats dans la construction et s'ils sont appliqués à toute la durée de vie de l'actif, devraient conduire à de meilleurs résultats liés au coût total de possession de l'actif de l'environnement bâti. Plus vous collectez de preuves pour confirmer cette hypothèse, plus vous verrez la sous-traitance collaborative se développer.

Parlez-nous de votre premier projet RIP?

Gosine: Ken Jaeger, premier projet de l’école catholique de Red Deer en 2017, qui comprenait une école secondaire et une école primaire. Voir les écoles et commencer à en apprendre davantage sur la RIP était passionnant. J’étais très enthousiaste à l’idée de découvrir les nouveaux processus et d’intégrer le travail d’équipe. Un changement cognitif par rapport à l’approche traditionnelle. Les écoles sont basées sur la collaboration, tout comme la RIP. Depuis ce premier projet, il y a maintenant trois écoles selon le modèle RIP et 4 écoles actuellement en construction (à Edmonton). Nous travaillons sur un projet de modernisation dans 13 écoles de 4,5 millions. C’est complexe, mais il y a plus de bénéfice de la RIP dans un projet de modernisation y compris pour les métiers et les designers. Il n’y a pas d’ordres de modification inattendus. Cela supprime les surprises du projet.

Handa: Ma première expérience avec un projet RIP a été sur deux écoles pour les écoles publiques d’Edmonton – Soraya Hafez et Thelma Chalifoux. Mon implication sur ce projet a été limitée mais cela m’a donné un aperçu de la manière dont l’équipe du projet pouvait apporter une ressource partagée au profit de toutes les parties prenantes du projet. J’ai été engagé pour mettre en place des cadres de réalisation de projet numérique pour le projet qui pourraient être utilisés par les consultants, l’entrepreneur, les sous-traitants et le groupe de propriété.

Après cela, je me suis pleinement engagé dans un projet RIP en tant que co-premier consultant pour deux écoles supplémentaires – Aleda Patterson et Alex Janvier. Mon implication dans ce projet comprenait la mise en œuvre complète de la réalisation de projet numérique, la conception, la documentation et la modélisation de la fabrication pour certains métiers.

Quels sont les plus grands risques que vous voyez dans votre pratique de la RIP?

Gosine: La RIP atténue les risques traditionnels et les imprévus. Les risques que nous avons trouvés sont dans l’équipe. Il est important de trouver le bon ajustement culturel, de définir la bonne culture est important pour la RIP. Vous devez vous assurer que tous ceux qui sont assis à la table sont habilités à être d’accord ou pas d’accord – à prendre des décisions. Les personnes deviennent essentielles à la réussite d’un projet dans le domaine de la RIP.

Plante: La pensée traditionnelle est le plus grand risque. Les entreprises doivent être transparentes dans la budgétisation et les prévisions. Il n’y a pas de contingences cachées.

Handa: Le plus grand risque pour une pratique RIP est certainement la composition de l’équipe. La RIP est une question de responsabilité, d’attitude et de capacité. Si chacun des membres de la couche de rémunération incitative ne possède pas ces caractéristiques, l’équipe échouera.

De plus, étant donné la structure de la RIP, cette équipe doit être prête à prendre des risques pour innover. L’un des aspects négligés de RIP est la capacité à trouver des moyens d’injecter plus de valeur dans le projet. Cela signifie réduire les coûts d’éléments de campagne spécifiques grâce à l’innovation afin que les éléments de la liste de souhaits puissent être intégrés. À moins que l’équipe ne soit disposée à innover (ce qui correspond à l’attitude de l’équipe), la RIP devient un vaisseau vide où se construit le même caractère d’actifs. Je ne pense pas que c’est ce que la RIP est censé faire.

Comment atténuez-vous ces risques?

Handa: Chez holo-blok, nous avons adopté une approche plus holistique de tous les projets, qu’ils soient RIP ou non. L’un des obstacles qui empêchent les membres de l’équipe d’innover ou de contribuer dans la RIP est souvent leur manque de connaissances technologiques. Nous avons développé un concept avec les leaders de l’industrie appelé «Digital Project Delivery» qui vise à éduquer toutes les parties prenantes comment elles peuvent participer à la livraison numérique. Ce concept Lean donne aux membres de l’équipe la capacité et la confiance d’adopter de nouvelles pratiques qui peuvent profiter à toute l’équipe.

De plus, nous essayons de soutenir ces membres de l’équipe qui veulent essayer quelque chose de nouveau. Si un métier est désireux d’essayer quelque chose de nouveau, comme la modélisation de fabrication, mais ne possède pas cette compétence en interne, nous adoptons cette portée. C’est la beauté de la RIP. La portée peut circuler entre les membres de l’équipe sans se soucier des modifications contractuelles ou de la restructuration de responsabilité.

Plante: Il faut avoir un espace sécuritaire. Il est également important d’avoir un facilitateur expérimenté pour aider avec le projet et d’avoir le facilitateur pour fournir une formation aux nouveaux membres. Vous devez construire la culture RIP et guider le processus et le facilitateur et vous assurer que les individus se sentent habilités à exprimer leur opinion. Il doit également y avoir un leadership partagé et un environnement propice à l’innovation.

Quels sont les plus grands risques auxquels sont confrontés les professionnels de conception du point de vue de l’assurance?

Bowcott: Les risques émergents dans l’économie mondiale de la construction sont principalement:

  • Nouveau matériau dans la chaîne d’approvisionnement de la construction (bois massif, bétons, etc.);
  • Panne de sous-traitant et perturbation de la chaîne d’approvisionnement • Construction manufacturée (construction préfabriquée);
  • Conception accélérée (achat qui encourage un calendrier de conception compressé);
  • Utilisation croissante de contrats collaboratifs (sans contrôles appropriés des risques contractuels et opérationnels et sans la bonne conception d’assurance);
  • Risque souterrain mal géré et mal transféré par le propriétaire; ou
  • Cyber-risque.

Comment atténuer ces risques?

Bowcott: Chaque risque a son propre ensemble de contrôles qui atténue de manière optimale la fréquence et la gravité de ce risque particulier. Leur propre ensemble de contrôles des risques qui peuvent être utilisés pour gérer chaque risque et d'autres risques majeurs. Voici un cadre qu'utilise Aon, qui exploite trois catégories de contrôles des risques et deux catégories de solutions de financement des risques afin d'améliorer continuellement la façon dont les risques du projet sont gérés (chacun doit alimenter l'autre pour améliorer constamment les résultats de la gestion des risques.):

Si la RIP est conçu pour inciter à une collaboration précoce afin de maximiser les profits, pourquoi pensez-vous qu’il y a tant de peur?

Gosine: Peur de l’inconnu. La RIP est tellement nouvelle et peu connue partout au Canada – mais elle est en croissance. Les gens ne comprennent pas très bien le concept de modèle collaboratif dans la construction:

  • En général, le manque d’expérience et de connaissances sur ce que c’est - plus de discussions autour de ces projets et voir que ces projets ont donné de bien meilleurs résultats devrait aider.
  • Contrat / Juridique: (Le contrat RIP que nous utilisons) n’a pas de clause de litige. Il y a des risques partagés et vous ne pouvez pas vous retourner pour blâmer quelqu’un d’autre. C’est une grande préoccupation pour le juridique au départ.

Plante: La transparence peut être difficile à saisir. Toutes les parties doivent ouvrir leurs livres et montrer combien leurs frais généraux sont, peut-être dans une situation où vous montrez ces choses à vos concurrents. C'est difficile. Nous devons nous concentrer sur la nécessité de surmonter les problèmes de confiance traditionnels.

Bowcott: «C'est ainsi que nous avons toujours fait les choses!» semble être une position commune dans la construction et il est clair qu'il devrait y avoir plus d'expérimentation de modèles d'approvisionnement. Il est logique de comprendre pourquoi une collaboration précoce entre la conception, les entrepreneurs et les propriétaires ne conduirait pas à de meilleurs résultats sur les projets. Il y a des intervenants dans le secteur de la construction (certains conseillers - beaucoup comme des avocats) qui décourageraient «de sortir de vos couloirs de natation», et ce sont des conseils qui doivent être pris en compte. Cela dit, ne pas expérimenter, de manière mesurée, de nouveaux modèles d'approvisionnement en raison de la peur de l'échec ou de la peur de l'inconnu, semble être une position drastique, mais je pense que certains interprètent ce conseil comme signifiant ne pas essayez de trouver un moyen de faire fonctionner les nouveaux modèles d'approvisionnement parce que vous sortez invariablement de votre couloir de nage. Compte tenu des pertes que nous constatons du côté du secteur de l'assurance, il ne semble pas que la méthodologie d'approvisionnement «éprouvée» fonctionne très bien et le secteur devrait peut-être envisager une expérimentation mesurée autour de nouveaux modèles d'approvisionnement.

Handa: Ironiquement, je pense que la plus grande partie de la peur est associée au fait que la couche de profit est liée à la performance de toute l'équipe. Je trouve cela ironique car c'est toujours le cas, quel que soit le modèle d'approvisionnement. Par exemple, sur un projet de conception- offre-construction, si l’équipe n’est pas collaborative et si les décisions ne sont pas prises avec une certaine précision, la couche de profit de chacun s’érode. L'industrie semble simplement avoir un problème à ce que cette réalité soit écrite comme c'est le cas sur un contrat RIP.

Le deuxième plus gros problème, à mon avis, est qu'il s'agit d'un nouveau modèle d'approvisionnement. L'industrie a toujours utilisé cette ligne de pensée comme une béquille – chaque fois que quelque chose est nouveau et non prouvé, l'industrie tarde à adopter. C'était le cas de la modélisation des informations du bâtiment (BIM) et de la durabilité - mais regardez à quel point elles sont courantes aujourd'hui. Je crois que la RIP sera le prochain élément de cette liste.

Points clés à retenir

De nombreuses parties prenantes de l'industrie concluent que les méthodes traditionnelles de réalisation des projets ont conduit à des litiges excessifs et à d'énormes pertes. En conséquence, il y a maintenant plus d'appétit pour accepter le changement, notamment en travaillant plus en collaboration et en acceptant de limiter les conflits.

Lorsque la RIP est bien faite, cela peut réduire le risque de résultats inattendus sur un projet, ce qui est un objectif clé pour tous les participants au projet. L'un des moyens d'y parvenir est la transparence et l'accent mis sur la gouvernance de projet, permettant aux membres de l'équipe de communiquer et de collaborer plus efficacement – généralement grâce à l'utilisation d'outils tels que le BIM – sur des questions telles que l'ingénierie de la valeur et l'optimisation de la conception. L'utilisation du BIM permet également de détecter les conflits, ce qui réduit les risques sur les projets.

La RIP ne peut pas éliminer complètement les risques liés au projet, en particulier ceux qui découlent des membres de l'équipe non performants ou de ceux qui restent «coincés» dans un état d'esprit de livraison de projet plus traditionnel. L'adhésion est nécessaire et pour qu'un projet RIP réussisse, les parties doivent envisager une formation supplémentaire pour les personnes impliquées.

“Lorsque la RIP est bien faite, cela peut réduire le risque de résultats inattendus sur un projet, ce qui est un objectif clé pour tous les participants.”

L'un des meilleurs moyens de favoriser la transparence consiste à passer des contrats prudents qui incluent: des exonérations de responsabilité parmi les membres de l'équipe et des dispositions pour le pool de primes, qui est conçu pour récompenser les membres pour leurs contributions (sans recours à des poursuites).

Le Comité canadien des documents de construction dispose de ressources contractuelles pour les projets RIP (voir: CCDC 30). Des efforts sont en cours pour mettre à jour et améliorer ces documents à mesure que nous en apprenons davantage.

Renseignez-vous auprès des professionnels du droit et des assurances au stade de la souscription. Si votre entreprise a un assureur, celui-ci est souvent une ressource gratuite sur laquelle rebondir des idées.

En reconnaissance des plats à emporter de l'article, la RIP est fondée sur la collaboration et l'alignement des valeurs où les profits sont maximisés grâce à une approche multidisciplinaire pour relever les défis du projet au lieu d'un litige cloisonné. Cependant, ce sont ces concepts, en plus de la pensée traditionnelle, qui aggravent les inquiétudes de ceux, comme les avocats et les assureurs, chargés de ne pas prendre de risque.

La RIP n'est en aucun cas une solution globale pour un projet réussi, mais plutôt un outil - un peu comme le BIM, qui à ses débuts remettait également en question le statu quo de la pensée conceptuelle conventionnelle. La RIP s'est avérée être plus que l'incarnation d'un langage ambitieux, mais plutôt, dans certains cas, une solution approuvée pour la modernisation du processus de construction, offrant une nouvelle voie à suivre où, si l'on en croit nos experts, l'avenir est convivial.

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